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sábado, 11 de octubre de 2008

Levée de bouclier au Parlement contre l’orientation prise par l’enquête sur la gestion de l’ONA

Le premier ministre, à titre de ministre a.i. de la justice, et le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, attendus au parlement
samedi 11 octobre 2008,
Radio Kiskeya
De nombreux parlementaires se sont élevés vendredi contre l’orientation prise par l’enquête relative à la gestion de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA) par le directeur général de cette institution d’Etat, M. Sandro Joseph.
Le président du Sénat, Kelly Bastien, dont le nom figure parmi les parlementaires bénéficiaires d’importants prêts hypothécaires de l’ONA, se défend d’avoir été l’objet d’une quelconque faveur. Il explique qu’à titre de membre régulier de l’ONA depuis l’année 2000, il est éligible pour des prêts au niveau de l’institution.
Il rejette aussi les critiques relatives au délai de remboursement des prêts, se situant entre 25 et 30 ans. Pour lui, il est de pratique courante que de tels délais soient accordés pour des prêts hypothécaires.
M. Bastien s’est par ailleurs insurgé contre le fait que des dossiers de particuliers, comme le sien, soient aussi étalés au grand jour. Il s’en est de ce fait pris à la direction générale de l’ONA pour le manque de confidentialité dont elle a fait preuve en la matière.
Le ministre a.i. de la justice, en l’occurrence le premier ministre Michèle Pierre Louis, et le commissaire du gouvernement, Manès Louis, sont attendus mardi au Sénat au sujet de la façon dont l’action judiciaire est conduite dans cette affaire.
De nombreux parlementaires ont exprimé leur désapprobation de la façon dont les autorités judicaires, secondées par la police, mènent l’enquête. Ils leur reprochent particulièrement la descente de police effectuée jeudi soir au siège de l’ONA à Delmas. Le vice-président du Sénat, Andris Riché (Grande-Anse) dit craindre la résurgence des méthodes dictatoriales vu la façon dont la descente s’est déroulée. Tout en admettant que le directeur général de l’ONA puisse être normalement poursuivi, il a plaidé en faveur du respect des institutions et des normes juridiques.
La même position est soutenue par les députés Arsène Dieujuste (Gonaïves, président de la Commission justice de la Chambre basse) et Joseph Nelson Pierre Louis (Port Salut).
Les employés de l’ONA ont pour leur part observé vendredi matin un arrêt de travail, en protestation contre la façon dont s’était déroulée l’intervention policière. Ils soutiennent que certains d’entre eux ont été molestés par les policiers. Ce qu’a formellement rejeté le directeur central de la Police judiciaire (DCPJ), le commissaire divisionnaire Frantz Thermilus.
Le conseil de défense de M. Sandro Joseph, en la personne de Me Hannibal Coffy, a de son côté décidé d’ester en justice contre le mandat d’amener délivré par le Parquet contre le directeur de l’ONA. Son argument majeur est que le Parquet ne saurait émettre un tel mandat en l’absence d’un arrêt de débet de la Cour des Comptes et du Contentieux Administratif, qui établirait la culpabilité de Sandro Joseph dans les malversations qui lui sont reprochées. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5319
HRV opine: Qui sera surpris de cette levée de bouclier des parlementaires contre les enquêtes menées contre l’ONA ?
La montagne accouchera d’une souris . Comme d’habitude. L’octroi des prêts millionnaires à des parlementaires comme l’actuel président du Sénat, l’ancien président du Sénat et surtout le sénateur ayant fui le sénat pour accusation de détenteur de double nationalité, n’a rien à voir avec les charges et les fonctions de ces derniers. C'est-à-dire qu’il n’y a jamais eu de trafic d’influences. N’est-ce pas ?
De toutes les façons, personne ne s’attend à une issue correcte de cette nouvelle affaire d’allégation de corruption.
Recherchez et vous pourrez établir vous-même la liste des enquêtes non abouties en Haïti et surtout des enquêtes impliquant des parlementaires…
Le gouvernement devrait s’atteler à nommer un ministre de la justice pour ne pas avoir à répondre à ces convocations de monsieur les députés. Madame Michel Pierre Louis, le premier ministre devrait en principe avoir mieux à faire

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